Dernière modification : 26 mars 2024
1 “Tout le monde peut créer un site Internet”
Imaginez deux amis préparant chacun une assiette de pâtes : l’un connaît le temps de cuisson précis, ainsi que des combinaisons de sauces et d’accompagnements. L’autre n’y connait rien en cuisine, mais il essaye malgré tout, laissant cuire les pâtes un peu trop longtemps, et ne sachant pas quoi ajouter pour donner du goût. Au final, on aura bien deux des assiettes de pâtes : l’une sera savoureuse, et l’autre peu appétissante et fade (l’image vient d’Elie Sloïm, président fondateur d’Opquast).
Créer un site web de qualité, c’est un peu comme cuisiner une assiette de pâtes : tout le monde peut le faire, mais d’un site à un autre, le resultat peut être tres différent.
Ce qui fait la différence ? La maîtrise des détails !
En effet, un site Internet n’est pas qu’une page avec des textes et des images : un site web doit répondre à des attentes des utilisateurs (les visiteurs) de ce genre :
- Le site web doit pouvoir être trouvé facilement depuis un moteur de recherche comme Google.
- Il doit mettre à disposition des utilisateurs des informations à jour, bien hiérarchisées et sans fautes d’orthographe.
- Il doit fonctionner correctement quel que soit l’appareil (ordinateur de bureau, tablette, smartphone), sans bugs.
- La navigation doit être logique et intuitive, sans liens brisés, avec une page adaptée pour les erreurs 404.
- Le design doit être ergonomique, et les contrastes suffisants pour faciliter la lecture.
- Le site web doit être accessible à tout le monde, même aux personnes en situation de handicap, et quel que soit le handicap.
- Les pages et les images doivent s’afficher rapidement lorsqu’on arrive dessus.
- L’internaute ne doit pas être induit en erreur ni poussé à faire des achats qu’il ne souhaite pas faire.
- Les formulaires doivent être faciles à remplir, les champs obligatoires indiqués, et s’ils sont longs, les utilisateurs doivent en être informés.
- Les .pdf doivent être bien indiqués, on doit pouvoir faire des copier-coller et des recherches dessus, et la hiérarchie des informations doit être respectée.
- Toutes les informations essentielles doivent pouvoir être trouvées facilement.
- Les sites web multilingues doivent être paramétrés correctement.
- Etc…
Évidement, le coût d’un site web dépend de nombreux facteurs, et en voici quelques-uns (cette liste n’est pas exhaustive !) :
2 “Tous les sites web que je fais sont des sites de qualité”
On a tous l’impression de faire du bon travail et de bons sites web. Mais la qualité n’est pas une impression ou quelque chose de subjectif, la qualité est quelque chose de mesurable.
Savoir mesurer le niveau de qualité d’un site web est quelque chose d’essentiel pour les professionnels. Comment faire …..? Tout simplement en utilisant les règles de l’Assurance Qualité Web Opquast au travers de méthodes d’évaluation et d’amélioration continue !
(Au fait, si vous êtes concepteur de sites web, comment et combien facturez-vous un site ? )
3 Qu’est-ce qu’Opquast, et pourquoi utiliser son référentiel ?”
C’est quoi, Opquast ?
Opquast a été créé en 2003 par un qualiticien, Elie Sloïm, dans le but d’améliorer le web. Aujourd’hui, Opquast est reconnu par la majorité des professionnels du numérique.
Selon Opquast, “La qualité web est l’aptitude d’un service en ligne à satisfaire les exigences implicites ou explicites des utilisateurs”.
Un modèle transversal pour tous les professionnels du numérique
C’est un modèle transversal qui réunit tous les métiers du numérique, quelles que soient leurs spécialités : webdesigners, UX/UI designers, développeurs front et back, chefs de projets, responsables de qualité, spécialistes en SEO, community managers, etc.
Concrètement, Opquast propose 240 règles pour évaluer et améliorer la qualité des sites web, en se basant sur des critères tels que l’accessibilité, l’expérience utilisateur, le référencement naturel, la sécurité, le e-commerce, l’éco-conception, les données personnelles, l’internationalisation, les performances, les contenus, les médias et les images, ou les formulaires. Ces règles sont réunies dans un référentiel qui est remit à jour tous les 5 ans. Elles sont aussi enseignées dans de nombreuses écoles du numériques, et utilisées par un réseau de plusieurs miliers de professionnels en France et dans le monde.
La certification Opquast
Opquast, c’est également une certification destinée aux professionnels de la communication digitale avec quasiment 20 000 certifiés, les aidant ainsi à compléter leurs compétences pour améliorer le web d’une manière générale. Vous pouvez d’ailleurs découvrir Opquast start, le module gratuit de découverte sur leur site.
4 Quelques exemples de règles d’assurance Qualité Web Opquast
La première fois que j’ai entendu parler d’Opquast, c’était en 2013, totalement par hasard, dans un espace de coworking (le Node de Bordeaux), en ouvrant un livre qui trainait sur une table. À l’époque, il y avait une checklist de 217 bonnes pratiques et ce fut un véritable coup de cœur tellement c’était évident pour moi, comme si cela comblait une pièce manquante ! Depuis, les bonnes pratiques se sont transformées en règles, et elles se sont enrichies pour proposer désormais 240 règles de l’Assurance Qualité Web Opquast.
Voici une petite sélection de mes règles préférées :
- Règle n°227 : Le contenu de chaque page est organisé selon une structure de titres et sous-titres hiérarchisée.
Un H1 unique, et les autres Hn bien dans l’ordre, sous peine de perdre des places sur Google ! Cela est valable non seulement pour les textes, mais aussi pour les .pdf que l’on propose sur le site.- Règle n°134 : Le soulignement est réservé aux liens.
Traditionnelement, les liens sont soulignés. Alors quand un texte est souligné, on a envie de cliquer dessus, et gare à l’impression de bug si ce n’est pas clicable !- Règle n°111 : Chaque image décorative est dotée d’une alternative textuelle appropriée.
C’est absolument indispensable pour votre référencement, mais aussi pour faciliter la navigation à certaines personnes en situation de handicap !- Règle n°4 : Les dates sont présentées dans des formats explicites.
Qui n’a jamais hésité en voyant une date du genre : 10/12/11 …?- Règle n°29 : L’achat d’un produit ou service est possible sans création de compte.
Une règle simple qui permet d’augmenter le taux de conversion.- Règle n°85 : Les processus complexes sont accompagnés de la liste de leurs étapes.
Dans les formulaires longs, il est appréciable d’indiquer les différentes étapes à remplir, pour que l’utilisteur puisse prévoir le temps nécessaire.- Règle n°117 : Les vidéos comportent des sous-titres synchronisés.
Tout le monde n’a pas forcément de sortie son, ou la possibilité d’écouter une vidéo, et ce pour de multiples raisons : techniques, confidentialité, handicap..- Règle n°182 : Les textes pouvant être mis en forme via des styles ne sont pas remplacés par des images.
Non, on ne mets pas une image sous pretexte qu’on veut écrire un texte avec une typo exotique ! Cela gêne au référencement, à la lecture, mais aussi certaines personnes en situation de handicap.
Comment sont créées les règles d’Assurance Qualité Web Opquast ?
Saviez-vous que les règles d’Assurance Qualité Web Opquast étaient remises en questions tous les 5 ans ? Elles sont proposées, discutées et choisies par des professionnels du numérique, et pour être sélectionnées, elles doivent toutes êtres vérifiables, réalistes, utiles, universelles et consensuelles.
5 Comprendre la Qualité Web d’un site web : le modèle VPTCS Opquast
La qualité d’un site Internet est essentielle pour répondre aux besoins et aux attentes des utilisateurs (les visiteurs du site). On peut classer ces attentes en 5 catégories : visibilité, perception, technique, contenus, et services.
Visibilité
La visibilité concerne la présence du site sur les moteurs de recherche, mais aussi sur les réseaux sociaux, les annuaires, la presse papier, les cartes de visites, et le bouche-à-oreille. C’est pour cela que l’on classe la visibilité avant la visite.
Perception
La perception englobe l’expérience utilisateur (l’UX, ou la façon dont l’internaute visite le site web). Un site ergonomique, agréable à lire et à utiliser est essentiel. De plus, il doit être accessible à un maximum d’utilisateurs, y compris ceux ayant des besoins spécifiques.
Technique
La dimension technique est cruciale. Un site de qualité doit fonctionner sans faille, sans bugs ni erreurs. Il doit également s’afficher rapidement et garantir la sécurité des données.
Contenus
La qualité des contenus est primordiale, car c’est une des attentes principales des utilisateurs. Les contenus doivent être précis, exempts d’erreurs et de fautes d’orthographe.
Services
Enfin, les services proposés par le site (support, relation client, logistique, etc.) doivent fonctionner correctement et rassurer l’utilisateur.
6 Concrètement, comment améliorer un site Internet ?
Vous avez décidé de passer à l’action pour rentabiliser votre site web ? Vous pouvez (relativement) facilement améliorer l’accessibilité, l’expérience utilisateur, le référencement naturel, la sécurité, l’e-commerce, l’éco-conception, les données personnelles, l’internationalisation, les performances, les contenus, les médias et les images, ou les formulaires de celui-ci.
L’amélioration d’un site web se fait en 3 étapes : audit, préconisations, améliorations.
Étape 1 : l’audit de qualité web
C’est une analyse qui peut se faire plus ou moins rapidement, et qui doit toujours s’appuyer sur un référentiel. En effet, la qualité n’est pas quelque chose de subjectif, elle doit pouvoir se mesurer. On va donc vérifier point par point si les règles sont respectées. Les principaux référentiels sont :
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- L’assurance Qualité Web Opquast : c’est un modèle transversal et assez généraliste qui peut ensuite être complété par les autres référentiels.
- Le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité RGAA doit être utilisé lorsque l’on veut aller plus loin en accessibilité, en particulier sur les sites web du service public français. Il peut être complété par les WCAG qui sont les règles pour l’accessibilité des contenus web au niveau mondial.
- Les 115 bonnes pratiques de Frédéric Bordage sont un bon support pour améliorer l’éco-conception.
- Le W3C : le World Wide Web Consortium (W3C) développe des normes et des lignes directrices pour aider chacun à construire un Web basé sur les principes d’accessibilité, d’internationalisation, de confidentialité et de sécurité.
Étape 2 : les préconisations
Après l’audit, vous allez récupérer une liste de conseils à mettre en place sur le site web. L’objectif est maintenant d‘identifier vos priorités en fonction de vos objectifs principaux : amélioration de votre référencement, de l’empreinte carbone de votre site, de l’accessibilité, etc.
Étape 3 : mise en place des améliorations sur votre site
La mise en place des préconisations est faite de manière transversale, car cela touche aussi bien les contenus rédactionnels, que les images, la sécurité, etc. Tout le monde devra donc être impliqué : les rédacteurs, les développeurs, les commerciaux, les chefs de projets, les référenceurs, les community managers, comme les administrateurs systèmes.
Lors de la création d’un site web, ne sous-évaluez pas le temps nécessaire à améliorer le niveau de qualité de celui-ci ! Idéalement, les chefs de projets pourront ajouter des jours “qualité” au process après avoir validé un niveau de qualité dans le cahier des charges avec leurs clients.
7 La qualité, ça coûte cher ! Vraiment ?
C’est une réalité : pour faire de la qualité, il faut du temps, de l’expérience, et être capable de se remettre en question continuellement. Mais si on calcule sur l’ensemble de la vie d’un projet web, qu’est-ce qui est le plus rentable ?
- Concevoir un site web en se basant uniquement sur le coût en pensant economiser de l’argent : le résultat pourrait ne pas être tres qualitatif. N’oubliez pas qu’un site qui contient des bugs provoque généralement une baisse de trafic, de référencement, de crédibilité, de réputation, et surtout une perte des ventes. Sans parler du coût pour corriger ces bugs et des retards de livraison !
- Prendre le temps de choisir les professionnels avec qui on va travailler (si possible cerifiés Opquast) pour concevoir un projet web qui prendra un peu plus de temps mais qui sera plus qualitatif : cela demande de prévoir un budget adapté, ainsi qu’une bonne implication de votre équipe afin de respecter un grand nombre des règles de qualité. Vous offrirez ainsi une expérience utilisateur agréable qui permettra un retour sur investissement rapide.
N’oubliez jamais que si la qualité a un coût, un projet raté en a aussi !
Rater un projet peut coûter très cher à une entreprise : non seulement au niveau économique (les coûts supplémentaires liés aux corrections de bugs peuvent monter très vite), mais aussi en temps, en énergie dépensée, et en réputation. Voilà pourquoi on parle d’Assurance Qualité Web Opquast.
8 L’assurance qualité web, c’est pour tout le monde
L’assurance qualité web n’est pas un luxe réservé aux grandes entreprises, c’est une nécessité pour tous, indépendamment de la taille de l’entreprise. Que vous soyez une startup innovante, une PME dynamique, un grand compte ou freelance, la qualité web est le fondement d’une présence en ligne réussie.
En conclusion, la qualité web est un investissement stratégique pour toute entreprise souhaitant se démarquer et prospérer dans l’écosystème numérique. Elle n’est pas une question de budget, mais de vision et d’engagement envers l’excellence.
9 Psssst ! Besoin d’un audit de votre site web ? Je suis certifiée Opquast !
Vous avez besoin d’aide pour créer ou améliorer votre site web ? Pour auditer votre site web ? Pour obtenir un conseil en communication ? Choisir les bons outils et vous former dessus ? Je suis certifiée Experte Opquast, et je propose des RDV gratuits de 30 mn : https://tidycal.com/rashel
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